Nouveaux installés et perception des risques

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5A (2016-2017)

Ce projet d’études a été réalisé en 2016 par les étudiants UniLaSalle de 4ème année, sous la direction d’Anne Chartier (UniLaSalle) et le pilotage de Laetitia Fagot (Groupama Paris Val de Loire). Des enquêtes quantitatives assistées par téléphone auprès d’un échantillon de 129 personnes (taux de réponse : 30%) ont été réalisées. L’objectif de cette étude était de mieux comprendre la perception des risques des agriculteurs nouvellement installés, et savoir comment ils choisissent leurs partenaires. Au niveau de la perception des risques, pour la polyculture-élevage, les risques économiques (volatilité des prix) sont considérés comme les plus importants pour les nouveaux installés. Pour les grandes cultures, ce sont les risques financiers (risques liés au financement de l’exploitation) qui sont considérés comme les plus importants. Quant au choix des partenaires, les nouveaux installés en grandes cultures privilégient les banques, et la confiance est le critère de choix de leur partenaire (avant le prix). Les agriculteurs en polyculture-élevage choisissent également en premier les banques comme partenaires pour s’installer, mais le prix est le premier critère déterminant dans le choix de leur partenaire.

Les nouveaux installés sans aides (NISA)

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4A (2016-2017)

Un projet d’études est en cours de réalisation depuis septembre 2016 sur les nouveaux installés sans aides. Ce travail mené par les étudiants de 4ème année d’UniLaSalle sous la direction d’Anne Chartier et Gilles Moreau (UniLaSalle) et le pilotage de Laetitia Fagot, Pauline Coquerel et Frederic Chaudé (Groupama Paris Val de Loire) a donné lieu aux résultats intermédiaires suivants (le projet d’études sera finalisé en juin 2017). A partir d’entretiens avec huit commerciaux de Groupama PVL et onze experts agricoles et une veille documentaire sur les nouveaux installés sans aides (notamment sans DJA), deux grandes catégories ont été mises en évidence : les NISA de 18-39 ans qui choisissent de ne pas faire appel aux aides qui leurs sont proposés à l’installation et les NISA de plus de 40 ans qui ne sont plus éligibles à celles-ci. Il est apparu que les NISA et les JA (jeunes agriculteurs) ont un profil similaire. Les principales différences entre les deux catégories sont les types d’installation et les expériences professionnelles antérieures. A partir de janvier, les étudiants vont mener des entretiens avec des NISA pour mieux comprendre leur perception des risques, comment ils les gèrent, et quels sont leurs partenaires privilégiés.

Risques et dysfonctionnements des unités de méthanisation

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5A (2015-2016)

Un projet d’études a été effectué par les étudiants de 5ème année d’UniLaSalle sous la direction de Thierry Ribeiro (UniLaSalle, expert en méthanisation) et Véronique Chauveau (UniLaSalle) et piloté par Laetitia Fagot et Frédéric Chaudé (Groupama Paris Val de Loire). L’objectif de ce projet est d’identifier les risques liés à l’exploitation d’une unité de méthanisation, et d’analyser la répercussion de ces risques sur les performances technico-économiques des unités de méthanisation agricole. A partir d’une veille documentaire et une analyse terrain de deux sites (l’unité de méthanisation de l’endiverie de Soyécourt ; l’unité de méthanisation de déchets agricole au Pré du Loup énergie), un inventaire de l’ensemble des risques et dysfonctionnements rencontrés sur les unités de méthanisation visitées a été effectué ainsi que des échelles de cotation afin de mesurer et quantifier ces risques (en fonction de leur vraisemblance et gravité). La méthodologie consiste à ajuster, transposer à l’échelle de l’unité de méthanisation agricole, les outils de cartographie et de priorisation de traitement des risques desgrandes entreprises (déclinés à partir de l’approche afnor, adoptée par Véronique Chauveau).

Les travaux ont débouché sur la construction d’un premier référentiel analytique des risques d’une unité, scindé par grandes étapes chronologiques de son cycle de vie (de l’étude de faisabilité, à la construction, jusqu’à l’exploitation) et catégorisé par type de dysfonctionnements et de menaces par Unités Fonctionnelles (5 UF, maintenance incluse). Chaque menace ou dysfonctionnement se caractérise dans le registre par une description, une source, une (des) conséquence(s), une vraisemblance de survenance associée à une gravité (criticité), avec les mesures pressenties en matière de prévention et de protection.

Germain Bassot, étudiant de 5ème année d’UniLaSalle, a effectué un stage au sein de la Chaire à partir du 9 janvier 2017. Ce stage couvre la seconde phase d’approfondissement de l’étude appliquée sur la méthanisation. Son objectif était de participer à la conception d’une prémaquette de visualisation dynamique des risques et des dysfonctionnements avec les liens de causalité et les conséquences induites au sein des différentes unités de fonctionnement d’une unité de méthanisation. Les matrices de criticité ont été approfondies, complétées, étendues et testées en se basant sur une sélection pertinente d’unités en cogénération et en injection directe. Son travail doit notamment déboucher sur un outil de pilotage des risques adressé aux exploitants. Germain Bassot soutiendra son mémoire de fin d’études sur la méthanisation en septembre 2017.

Volatilité du prix du blé tendre

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5A (2015-2016)

Ce projet d’études a été réalisé en 2015 par les étudiants UniLaSalle de 5ème année, sous la direction de Véronique Chauveau et Stéphanie Josso (tutrices UniLaSalle). Le pilotage côté Groupama Paris Val de Loire a été réalisé par Alain Dubourblanc et Frédéric Chaudé. Des enquêtes quantitatives assistées par téléphone auprès d’un échantillon de 121 agriculteurs (taux de réponse : 81%) de l’Oise et la Somme ont été réalisées. L’objectif de cette étude était de comprendre comment les agriculteurs perçoivent et gèrent la volatilité du prix du blé. Voici les résultats de cette enquête : seulement 29% des agriculteurs sondés déclarent connaître précisément leurs coûts de production. Par exemple, les coûts de revient de la tonne de blé tendre pour cette récolte 2015 sont déclarés entre 120€ et 160€.

Quant aux alternatives de gestion des risques, 27% des agriculteurs vendent leur blé au prix moyen de campagne, 17% ont recours au stockage,12% optent pour le prix ferme à l’année, 7 % se couvrent sur les contrats marchés à terme et 12% recourent à des options plus spéculatives sur le MATIF.